Empreinte carbone, une excellente alternative

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Je ne vous apprends rien si je vous dits que l’état de notre planète est mal et qu’il est temps d’agir, et ce sur tous les plans. Il existe plusieurs petits gestes que l’on peut poser quotidiennement qui minimisent nos impacts négatifs sur l’écosystème fragile de la terre. Ces actions peuvent être aussi simples qu’avoir un sac réutilisable sur soi pour minimiser et pourquoi pas éliminer notre utilisation de sac en plastique; recycler tout ce qui se recycler et composter si vous avez un grand jardin ou si votre municipalité a mis en place un système de compostage.

Il y a aussi l’étiquetage des produits qui indique leur empreinte carbone. Personnellement, je crois que c’est une bonne mesure pour diminuer nos impacts partout, mais spécialement pour nous, ci au Canada parce que nous vivons dans un pays septentrional. Laissez-moi vous expliquer pourquoi après cette courte définition. D’après le dictionnaire de l’environnement le terme « Empreinte carbone » signifie la mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis suite à la combustion d’énergies fossiles nécessaire à la fabrication d’un produit. Dans un pays comme le notre, on ne peut pas s’approvisionner uniquement des produits du terroir saisonniers, pour la simple raison et comme notre saison la plus longue est l’hiver et que la culture à l'extérieur n'est possible qu'environ 5 mois par année. C’est pour cette raison que je trouve que l’étiquetage carbone est une bonne alternative pour nous, car ne diminuera pas la variété de nos produits, mais on basera nos choix sur ceux qui ont émis moins de CO2 lors de leur production, transformation et transport.

Je tiens à vous souligner que je suis consciente de la possibilité de faire de la culture en serre, où pourront y pousser la majorité des fruits et légumes que l’on a besoin due au fait que ce type de culture a rendement de production élevé. Par contre, je considère l’étiquetage de carbone une aussi une bonne façon d’atténuer nos impactes négatifs sur l’écosystème terrestre, puisque cette alternative nous donne le pouvoir de réduire notre empreinte carbone (Voir exemple ci dessous). En fait, ce concept n’est pas nouveau, plusieurs pays en Europe l’ont adoptée depuis déjà quelques années, comme la France et la Suisse.

En attendant que l’étiquetage de CO2 soit mise en œuvre chez nous, je vous donne les mêmes conseils que la fondation de David Suzuki : manger au moins un repas sans viande par semaine (la production de la viande possède une empreinte carbone très grande), lisez les étiquettes des produits afin de savoir leur pays d’origine et au moins choisissez le pays le plus proche du notre. En ce qui concerne notre campus, je propose que l’on marque la valeur de l’empreinte carbone sur les produits vendus au dépanneur Pivik. Ce projet sera facilement réalisé avec l’aide des étudiants des cours d’environnement et géographie, et au même temps leur servira comme une expérience d’apprentissage communautaire. La tâche principale des étudiants serait de mettre en place système qui calculera l’empreinte CO2 des produits vendus au Pivik. Par la suite, il suffirait seulement d’imprimer les valeurs carbones sur des collants et les donner aux employés du Pivik.


- amina

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