On entend
beaucoup parler d’écologie et des multiples moyens de devenir vert pour
protéger, localement ou à la grandeur de la planète, l’environnement. Je crois
que même s’il y a encore beaucoup à découvrir, nous avons fait des pas de géant
sur les façons de devenir vert. Maintenant, pour préserver la beauté de toute
la nature, nous y compris, il faut que nous mettions en pratique ces façons de
devenir vert. Ce qui me préoccupe surtout ici, c’est notre motivation à adopter
ce style de vie, ne serait-ce que pour ce qui a trait au recyclage. Reconnaître
l’importance de prendre soin de notre environnement, c’est une chose, mais le mettre
en pratique comme règle de vie, c’est autre chose.
Idéalement, il
faudrait que nous trouvions ce style de vie aussi naturel que de verrouiller
notre porte quand nous quittons notre demeure pour aller à l’épicerie ou au travail ;
une sorte d’automatisme. On ne se pose plus la question «Est-ce que je devrais
recycler ? Utiliser moins de papier, moins de plastique ?» Nous le
faisons parce que nous savons que c’est une bonne chose, la meilleure. Bien
sûr, cela prend plus de temps que de tout mettre à la poubelle, mais le
résultat en vaut la peine. Nous n’avons qu’une seule terre, et elle se fatigue
du mauvais traitement qu’elle reçoit. Les faits sont là. Mais il faut espérer
qu’il ne soit pas trop tard pour la sauver. Le fait est que, que nous en
soyons conscients ou pas, nous dépendons d’elle. Elle est notre mère qui nous
nourrit et nous protège. Mais aussi elle est belle, incroyablement grandiose,
même dans ses plus petits détails.
Parfois j’ai
entendu des gens me dire qu’ils ne croient pas au recyclage parce qu’ils sont
convaincus que tout ce qu’on met à la rue va à la poubelle, que le gouvernement
municipal nous ment pour «bien paraître». Si c’est ce que pensent beaucoup de
personnes, je crois que nous devrions miser davantage, dans la publicité en
faveur du recyclage, sur ce qui est fait à partir de ce que nous mettons dans
nos bacs de recyclage. Démontrer non
seulement qu’effectivement le recyclage se fait, mais aussi montrer
concrètement ce que deviennent les objets recyclés. D’autre part, il pourrait
être bon de montrer le désastre causé par l’absence de recyclage, non pas pour accuser
les personnes qui ne recyclent pas, mais pour leur faire comprendre l’impact du
manque d’engagement dans ce domaine.
Il y a toujours
place à l’amélioration. On peut aussi s’engager à devenir vert graduellement, ne
serait-ce qu’en recyclant le papier, le plastique, et le verre. Puis on peut se
donner un nouveau but : prendre le transport en commun quand cela est
possible, acquérir des appareils électro-ménagers qui soient énergie star quand
le temps est venu d’en acheter, etc. En agissant ainsi, nous nous donnons le
temps de bien établir ces nouvelles habitudes. C’est certain que l’idéal est
encore loin, mais je crois qu’en faisant au moins un peu, on obtient déjà une
victoire.
~ marie colombe de maupeou - blogger invité
photo credit - jonathan rausseo