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Selon une étude menée auprès du nombre considérable de 14 000 enfants en Angleterre publiée dans le Journal of Epidemology and Community Health, les enfants ayant consommé du sucre et des aliments transformés de façon régulière durant leur croissance auront un quotient intellectuel plus bas que la moyenne une fois devenu grands.
Selon un des auteurs de l’étude, la diète des enfants aurait une incidence sur leur habilité à faire face aux défis que représentent l’éducation et la vie en général.
Cette étude renforce l’importance de certains nutriments pour une croissance en santé et souligne l’impact important qu’on les choix et les modes de vies des parents sur leurs enfants.
Cela nous concerne an tant qu’étudiants non pas pour pouvoir passer le blâme de nos piètres résultats scolaires sur le dos de nos parents mais bien pour nous encourager à adopter le plus rapidement possible des habitudes alimentaires optimales. Non seulement nous serons peut-être un jour nous-même des parents et il nous faudra montrer l’exemple dans le meilleur intérêt de notre progéniture mais il nous reste encore bien des examens à passer et des essais à écrire. Ce qui est bon pour le développement de l’intellect durant l’enfance ne peut que continuer d’être bienfaiteur pour notre intellect et notre santé un fois à l’âge adulte.
De tous ceux qui ont déjà des habitudes alimentaires saine on peut s’attendre à entendre «Duh» ou «ben qu’ein!» Nul besoin de vous convaincre des bienfaits d’une alimentation équilibrée sur votre quotidien. La différence est immédiate lorsqu’on remplit nos repas de produits frais et qu’on réduit notre consommation de sucres et de produits dérivés : hausse d’énergie, de concentration, de motivation, de confiance en soi, baisse de la faim car ces aliments sont beaucoup plus nourrissants, baisse de l’envie de consommer ce qui est mauvais pour nous car notre corps adapte ses goûts. C’est un cercle vertueux!
Voici donc un ferme argument pour vous encourager à prendre une banane au lieu d’un sac de chips au Pivik et pour choisir de manger un sandwich au lieu d’une poutine le midi. Ce devrait être la priorité de tous les établissements d’éducation qui offrent un service alimentaire de faire en sorte que ce avec quoi ils comptent faire des profits ne soit pas au détriment de la santé de leurs clients : nous, les ados du secondaires et les enfants du primaires.
Justement, le nouvel édifice des sciences sociales, dont la construction provoque du trafic devant Lamoureux, aura un café ou une cafétéria. L’uOttawa nous demande notre avis sur ce que nous aimerions y voir. La bouffe est trop chère? Il n’y a pas assez de choix? La caf n’a pas de conscience sociale? Vous préfériez que ce soit des commerces locaux plutôt que Starbucks et Second Cup qui vous vendent du café? C’est l’occasion de faire entendre votre opinion. Profitez-en!
P.S. Lien pour l’article au sujet de l’étude (en anglais seulement)
- marie-pier