C’est tellement facile de jeter!

Photo Credit: Jonathan Rausseo

En tant qu’étudiantes travaillant au bureau du développement durable du campus, il va de soi que ma collègue Merissa et moi tentions de relever le défi de vivre sans déchets. La théorie est assez simple mais la pratique se révèle être beaucoup plus difficile qu’on aurait pu penser!

Il est facile d’oublier à quel point c’est facile de jeter. Les poubelles sont partout; les occasions abondent de se débarrasser de ce qui nous incombe. Mes pires ennemis durant cette semaine furent le plastique et les mauvaises habitudes des autres. Comment refuser un lunch qu’un ami te prépare dont le contenu est entièrement enveloppé dans du plastique non recyclable? Quoi faire quand tu es en visite chez des gens qui ne recyclent ou ne compostent pas?

J’ai réalisé qu’une grande partie des choses que je consomme sur une base régulière sont vendues dans des plastiques qui ne sont pas acceptés par le programme de recyclage de plastique de la ville d’Ottawa. De même, en participant à la vérification de déchets durant mes heures de bureau, j’ai constaté que c’est majoritairement le plastique qui gonfle les poubelles du campus.

Heureusement, l’université commence un nouveau programme de recyclage des plastiques qui acceptera la plupart des items jusqu’à maintenant rejetés. Il y a aura finalement une place pour les sacs en plastiques, les pellicules de plastique, les ziplocs, les contenants de yogourt, les contenants de compote de pomme, et bien plus encore!

C’est difficile de vivre sans déchets surtout parce qu’on remarque davantage à quel point les autres peuvent être négligeant.
  • Le fait que beaucoup de gens ne se donnent pas la peine de faire la collecte de leurs déchets de table pour du compost parce qu’ils ont peur d’une odeur ou trouve que le petit bac se rempli trop vite me frustre;
  • Le fait que les gens du campus continus de ne PAS apporter leur propre tasse pour du café me déprime (mais pas autant que l’irresponsable décision de Tim Hortons/Starbucks et tous les autres de ne pas distribuer des tasses compostables );
  • Le fait que mes médicaments soient emballés dans le quadruple de leur volume en plastique avec 10 pages de renseignements seulement imprimé sur le recto des pages m’enrage;
  • Le fait que mon petit frère ne cesse de jeter ses bouteilles de jus dans la poubelle quand le bac de recyclage est à 2 mètres près m’exaspère.

C’est facile de jeter mais c’est tellement plus sensé d’investir le temps nécessaire au compostage et au recyclage. Nous sommes tous des êtres dotés de raison. Il n’y a pas d’excuse pour la négligence, seulement de la nonchalance et de la paresse!

marie-Pier Demers