Le jardin communautaire de l’Université d’Ottawa, sur l’avenue King Edward, existe déjà depuis un bon moment. C’est un endroit où les membres du personnel, de la population étudiante et de la communauté de la Côte-de-Sable sont invités à faire pousser leurs propres aliments et à préserver les espaces verts. Tout le monde n’a pas la chance ou l’espace pour jardiner; c’est pourquoi il est très important d’avoir des jardins communautaires qui donnent aux gens la possibilité de cultiver et de se procurer leurs propres fruits et légumes biologiques.
L’Université d’Ottawa a récemment aménagé sept jardinières surélevées en réutilisant des matériaux trouvés sur le campus (p. ex., de vieilles bannières de la Semaine des diplômés tiennent lieu de membranes imperméables). Les jardinières surélevées sont des bacs remplis de terre, situés au-dessus du sol, qui servent à faire pousser des plantes. Cette méthode de jardinage comporte de nombreux avantages.
D’abord, les jardiniers souffrent moins de maux de dos puisqu’ils n’ont pas à se pencher autant pour jardiner. La méthode donne également un meilleur accès au jardinage aux personnes en fauteuil roulant ou à mobilité réduite. De plus, peu de bestioles parviennent à atteindre les bacs surélevés; il y a donc moins de pertes de nourriture. Et puisque la terre du bac n’est pas en contact avec le sol, il y a moins de risques de contamination. Les jardinières surélevées sont aussi parfois plus esthétiques, car elles semblent mieux organisées, en plus de créer plus d’espace. Elles peuvent même entraîner une période de croissance plus longue et de meilleure qualité, ce qui est certes un avantage pour le jardinage à long terme! Dans l’ensemble, elles représentent un bon investissement, même si elles coûtent plus cher que les jardins conventionnels.
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